Une pièce qui célèbre l’explosion de souvenirs et d’émotions qui peut nous envahir lors de la perte d’un proche. Elle fête ce qui continue de vivre en nous après son départ.
« Vaille que vaille, une famille unit ses souvenirs pour raconter Tony. Besoin de raconter, besoin de trinquer, besoin de célébrer ».
Qui est ce Tony, qui donne son nom à la pièce ?
À l’occasion de son enterrement, ses proches se rassemblent pour le raconter. Chacun veut présenter « son » Tony, mais est-ce toujours bien le même ?
Dans une grande bassine rose, les souvenirs sont réarrangés, le récit recomposé. Sous des airs de farce qui fera plus souvent rire que pleurer, cette pièce emmène ses spectateurs dans un voyage le long de tortueux chemins, ceux de la mémoire. Avec leurs émotions et souvenirs comme seuls guides, les proches de Tony enchaînent les anecdotes, donnent vie au passé.
L’espace est étroit, les souvenirs se chahutent un peu, chacun veut contribuer au récit.
La vie de Tony est teintée des fumées de Cockerill, elle est dynamique comme une famille nombreuse, colorée comme une vie bien remplie. Petit à petit, le portrait est dressé. Il n’a pas besoin d’être exact, il appartient à chacun. Plus qu’une évocation de Tony, la pièce célèbre l’explosion de souvenirs et d’émotions qui peut nous envahir lors de la perte d’un proche. Elle fête ce qui continue de vivre en nous après son départ.
Mise en scène et écriture : Claire Vienne
Scénographie : Daniel Lesage
Jeu : Mauricette Mercier, Vincent Burton, Marie Vienne, Roberto Falletta
Création sonore : Gilles Tossings
Production : Roxane Stubbe
Régie générale : Lancelot Duche
Avec le soutien de Arsenic2