Petite sœur du projet Sorcières , La bâtarde naît au croisement de différents collectifs d’éducation populaire et d’auto-santé ; d’une chorale féministe et d’un gender-lab liégeois; des lieux qui rendent possibles des liens d’amitié et d’engagement entre quatre femmes aux pratiques d’écritures diverses. Si elles vivent aujourd’hui entre Bruxelles, Paris, Liège et Tunis, elles fondent ensemble une […]
Petite sœur du projet Sorcières , La bâtarde naît au croisement de différents collectifs d’éducation populaire et d’auto-santé ; d’une chorale féministe et d’un gender-lab liégeois; des lieux qui rendent possibles des liens d’amitié et d’engagement entre quatre femmes aux pratiques d’écritures diverses. Si elles vivent aujourd’hui entre Bruxelles, Paris, Liège et Tunis, elles fondent ensemble une collective d’écritures féministes où confronter leurs réalités à divers endroits géographiques et sociaux, quand elles sont tour à tour journaliste, chercheuse, travailleuse culturelle, étrangère, précaire, patiente, mère ou amoureuse, afin d’explorer leurs propres légitimités et lieux de privilèges.
Penser en bâtarde, c’est accorder une place centrale à l’expérience vécue, en vue de produire des questionnements féministes, en s’autorisant à penser des sujets intimes et politiques, parfois jugés mineurs.
Penser en bâtarde, c’est ouvrir aux métissages, en croisant exploration du quotidien et paroles d’expert.es, pour rendre compte de réalités plus complexes, que ce qu’on nous invite à croire.
Penser en bâtarde, c’est aussi veiller à créer des espaces d’énonciation pour celleux qu’on entend pas ou trop peu, convaincues que c’est aussi avec la parole des concerné.e.s. qu’il sera possible de renouveler nos représentations.
Enfin, c’est surtout une expérience de sororité concrète où apprendre ensemble, chemin faisant, en espérant que ces paroles se répandront comme une traînée de poudre…