« Tenir le fil, casser le fil » part d’un désir naïf d’interroger les mères et les maternités.
Huit voix contant huit histoires qui dialoguent, s’engueulent, s’ignorent ou se répondent. Huit histoires particulières, effilochées et inachevées, qu’une syntaxe – la grammaire du montage – tente d’articuler.
«Tenir le fil, casser le fil » parle donc des mères et des maternités, heureuses ou malheureuses, lumineuses ou sombres, évidentes ou difficiles. Elle parle d’héritage, de souffrance mais aussi de puissance, de transmission, d’assignation de genre, de libre arbitre et de confusion. Huit femmes en décousent avec la mère, la leur, les autres, elles-mêmes. Autour d’une table de cuisine et d’une tasse de café fumante, elles causent des grands thèmes qui chipotent l’humanité depuis la nuit des temps : le bien, le mal, le destin, la fatalité, la liberté, l’amour, la haine, le pardon, le regret, le courage, la peur. La vie et la mort.