Femmes, corps et confinement

De mars à mai 2020 nous avons tous et toutes vécu une période inédite. Isolé.e.s les uns des autres, privé.e.s de nos habitudes, de nos relations, de nos activités, place à été faite à d’autres expériences.

Coupé.e.s de notre routine (c’est comme ça d’ailleurs que les blogueuses de beauté appellent la succession de crèmes, poudres, maquillages, à appliquer chaque matin sur notre visage afin de rester, au choix, jeune, jolie, rayonnante, lumineuse, épanouie, …), on découvre un nouvel espace temps.

Un retour à soi et à son corps. Qui s’ennuie, qui se languit, que l’on cajole, à suivre des tutos de sport ou non, alanguit dans un divan, ou savourant l’atmosphère de la forêt voisine.
Une chose est certaine, le corps est au centre, reprend sa place, le superflu n’en a plus.

Observer ses poils qui poussent, son corps qui s’arrondit, dormir tant qu’on veut, ne pas courir le matin, ne pas se maquiller…et s’en foutre !

L’absence du regard de l’autre, de la pression sociale ouvre des perspectives que l’on découvre au travers des témoignages de huit femmes.

Un voyage paradoxal et poétique entre enfermement et libération , frustration et liberté.

Un documentaire sonore de Marine Ruby.

Montage & réalisation : Marine Ruby
Mixage : Giuliano Di Vito
Photo pochette : Sabina Sebastiani
Musiques :

Merci aux témoignages précieux de Garance Shinance, Annick Grandry, Julie Lombé, Biche de Ville, Sabina Sebastiani, Eleonore Dock et Lisette Lombé.

Une production D’Une Certaine Gaieté avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
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